Mis en ligne le samedi 2 janvier 2010.
Pour la sociologue Marie Duru-Bellat, la mise en avant d’une
nouvelle « méritocratie » des quartiers renforce la fonction de
sélection de l’école sans apporter de réponse aux inégalités sociales
qui, plus que jamais, influent sur le parcours scolaire.
« Le mérite est une valeur en hausse, comme le montre notamment
l’actualité politique. La formule de Nicolas Sarkozy "travailler plus pour
gagner plus" résume une idéologie qui met en exergue la responsabilité personnelle de chacun dans sa réussite sociale.
On retrouve cette thématique du mérite dans nombre de mesures prises
depuis 2007, qu’il s’agisse de la « prime au mérite » offerte à certains bacheliers ou de l’avancement au mérite que l’on tente de promouvoir dans la fonction publique. »...
Lire la suite dans le numéro 20 de "Volontaires" (page 3), journal de l’Afev.
http://www.afev.fr/volontaires_feuilleter/volontaires_20/volontaires_20.pdf
Au sommaire également de ce numéro :
L’égalité des chances, un miroir aux alouettes ? par Christophe Paris
« Injuste socialement, la concentration des politiques
publiques d’éducation sur une élite des quartiers
ne répond pas au besoin global d’élévation des
qualifications pour notre société » ...
Le retour de l’idéologie du don par Bernard Bier
De l’exigence d’une réussite pour tous à la mise en responsabilité individuelle :
Bernard Bier, chargé d’études à l’Injep, revient sur les évolutions récentes des
principes fondateurs de notre système scolaire.